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 Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait

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Madrid Times
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MessageSujet: Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait   Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait EmptyJeu 14 Mar - 21:29

Sutton&Madrid
C’était plus facile de vivre chez elle, citation sortant tout droit de la bouche d’une femme dans le déclin. Madrid avait accepté, parce qu’il devait encore apprendre l’art subtil consistant à dire non à sa mère, fraîchement devenue veuve. Il était donc rentré au bercail, après quelques temps passés loin de cette ville qu’il n’aimait pas, qu’il ne détestait pas non plus. C’était juste une ville, des bâtiments et des gens qui croient que parce qu’ils affichent un drapeau à leur fenêtre, le pays se préoccupera un tant soit peu d’eux … blaireaux. Mad venait de sortir du lit, il était onze heures du matin et forcément, sa mère était déjà partie ! Autant lui était un gros dormeur autant sa mère, arrivé six heures du matin, pouvait soulever des montagnes. Cette femme était une pile électrique, elle ne restait jamais en place. Parfois, il se demandait si elle ne prenait pas un ou deux excitants … mais les drogues, c’était pas son style à elle ! C’était plus son truc à lui, son petit pêché mignon.

Madrid passa à la douche, le remède miracle pour tous les flemmards. Sentir l’eau bouillante serpenter sur son corps, ça le réveillait à tous les coups. Il sortit de là et s’enroula dans une serviette, s’arrêtant devant le miroir, il avait une bonne tête ! Frais et dispo, ça lui faisait du bien de diminuer les doses. Mad n’était pas sorti du centre totalement comme il y était entré ! En vérité, il avait fait beaucoup de rencontres là-bas … des médecins inutiles qui avaient voulu lui apprendre la vie alors qu’eux, n’y connaissaient rien. Il y avait aussi eu les autres patients, des fous, des suicidaires, des gamines qui se fourraient la main entière dans la bouche parce qu’elle devait perdre un nombre précis de kilos avant l’été. Tous des cas compliqués, des prises-de-tête ambulantes en somme ! Mad les avait évité, pas envie de se coltiner un gars qui veut se tailler les veines avec une cuillère ou une fille qui croit qu’’en mangeant une banane, elle finira seule et obèse.

Et puis dans ce tas de gens bizarres, dans ce monde fous où il n’avait clairement pas sa place, il avait fait une rencontre. Au début, c’était un peu parti en vrille ... parce qu’elle est une bombe à retardement, Mad l’a vite compris. Parfois, elle explose ! C’est comme ça, on ne le maîtrise pas et elle non plus, ne le maîtrise pas totalement. Mais malgré les premiers moments difficiles, il s’était attaché à sa répartie et à son habitude de piquer une crise quand quelque chose n’allait pas ! Au final, elle était probablement la seule personne de tout l’institut entier dont il avait envie de connaître davantage. Mais un jour, elle était partie … et puis, Madrid aussi était parti. Aujourd’hui, ils étaient tous les deux dehors et ils vivaient leur vie, cependant il leur arrivait de se rejoindre et de discuter de tout et de rien et paradoxalement, ils s’entendaient toujours aussi bien ! Mad pouvait même avancer qu’elle avait une certaine influence sur lui, une bonne influence. En sa présence, il avait plus envie de profiter de leurs discussions et de leurs rires et ne pensait pas à faire n’importe quoi comme toujours.


- Rejoins-moi au centre commercial dans la boutique Hugo Boss, je vais avoir besoin de ton avis !

Petit message rapidement envoyé à Sutton, la seule personne émanant du centre qu’il pouvait qualifier comme étant son amie. Madrid avait enfilé un jeans, un t-shirt blanc et une veste en cuir. Il ne se cassait pas trop la tête quand il s’agissait de vêtements ! Son éducation de fils pourri gâté l’amenait cela dit, à n’acheter quasiment que des articles de grandes marques. Mad ne portait jamais de vêtements qui ne sortaient pas des grandes usines dégueulasses de Burberry, Boss ou Armani. Ce n’était pas seulement pour se la péter mais c’était dans ses habitudes ! Sa mère l’emmenait, quand il n’était même pas encore en âge de marcher tout seul, dans ce genre de magasin. Pour les Times, acheter du Dolce & Gabbana est tout à fait banal mais proposez-leur de rentrer dans un magasin de seconde main et ils exploseront de rire.

Madrid sortit son paquet de cigarette et s’en alluma une, il pouvait toujours fumer quelque chose d’insignifiant ! Il était encore tôt et puis, il rencontrait Sutton dans quelques instants alors il avait plutôt envie de ressembler à un mec cool et relax … pas à un drogué repenti. Mad ne se posait jamais de questions, c’était la base de son fonctionnement ! Et pourtant, il avait bien l’impression que la compagnie de Sutton lui était peut-être trop agréable ? Cela dit, hors de question de remettre quoi que ce soit en question. Les prises-de-tête, c’est pour les gens qui n’ont que ça à faire ! Quand on n’a pas de problèmes, on s’en créée.

- Je suis dans la boutique, je t’attends du côté des costards !

Il se dirigea d’un pas décidé vers les costumes proposés, tirant déjà une moue dépitée …
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MessageSujet: Re: Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait   Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait EmptyDim 17 Mar - 21:59

Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait Tumblr_m4yjb06M3n1rq71ksSutton&Mad || Baby, there's no time to wait Tumblr_mbel3sHGCs1rviwqzo1_500
A force de démarcher plusieurs maison de disques du coin, j'avais fini par en trouver une qui voulait bien me donner une chance. Je ne voulais pas les décevoir, c'était pourquoi depuis quelques semaines, je bossais comme une acharnée sur mon premier album... Le premier qui j'espère plaira au public et me fera connaître. Ce que je rêvais, c'était d'une certaine notoriété. J'adorais le chant, cela me permettait un peu d'oublier le quotidien et de faire ressortir mes émotions celles que j'ai du mal à contrôler. Je vis seule à présent. J'ai raillé ma mère de ma vie. Certes, beaucoup me disent que je le regretterais une fois qu'elle sera décédée mais j'en crois rien. Elle m'a souvent dis qu'elle aurait préféré que Emma soit vivante, et que je sois morte. Emma avait toujours été meilleure que moi dans tout, je ne faisais que vivre dans son ombre et à force c'était épuisant bien qu'elle était mon modèle. Depuis sa mort, je dois dire que mes repères ont été chamboulées... Heureusement que quelques personnes sont autour de moi pour m'encadrer tous les jours que Dieu fait. La vie est cruelle, pleine d'embûche mais je sais qu'avec ces personnes, je ne peux qu'aller bien.
Ce matin, j'avais mis mon réveil à 5h30. Avec les médicaments, je grossissais à vue d'oeil et j'avais horreur de me voir dans cet état. C'est pourquoi à 6h30 j'avais entrepris de marcher deux heures voire trois dans le but de perdre quelques grammes. Je revins à mon appartement vers 10 heures. Je sautais directement à la douche, histoire de me dépatouiller de toute sueur, et pour me détendre. J'adorais prendre une bonne douche chaude. Peut être un quart d'heure plus tard, je finis par reprendre mes esprits et sortie de la douche avec une serviette enroulée autour de moi. Je me regardais, et voyais quelques cernes, j'étais fatiguée c'est vrai mais un peu de maquillage pour camoufler tout ça et le tour était joué. Près d'une demi heure fut utile pour me sécher les cheveux, les coiffer en chignon et me maquiller sobrement mais assez pour que l'on croit que je rayonne de santé. Je n'aimais pas me plaindre, d'ailleurs les gens qui adoraient se faire plaindre m'exaspérer. J'avais envie de les secouer une bonne fois pour toute ! Après avoir préparé mon repas de midi, je me place devant la télévision pour voir les clips musicaux comme d'ordinaire. Puis, le téléphone sonna. Je me lèves pour découvrir un message de Madrid.

Cet homme ce n'était pas juste un homme c'était la personne qui m'avait aidé à m'en sortir un peu. Au centre, alors que je ne croyais en rien ni personne, il avait su tirer le meilleur de moi même. C'est à lui qui pendant six mois, je me suis confiée. On a plaisanté, partagé nos secrets, nos peurs, et encore aujourd'hui après notre sortie du centre, nous sommes proches. J'adore Mad, je ne pourrais pas décrire notre relation. EN tout cas, je ne pourrais dorénavant plus me passer de lui, il était comme une drogue. Je n'avais jamais connu l'amour , était-ce cela ? Je ne savais pas en tout cas il était mon ami le plus cher. Je répondis rapidement à son SMS, contente qu'il souhaite me voir.

Je serai là. Je veux pas que tu deviennes dépressif ! =X

Je souris alors puis me lève après avoir terminé mon repas. Je vais à la salle de bain voir l'état de ma chevelure et de mon maquillage. J'en profites pour me brosser les dents et de me remettre du rouge aux lèvres. J'étais coquette et faisais attention à moi, est ce que cela faisait de moi quelqu'un de superficiel ? Je m'en fichais, j'étais comme j'étais après tout et c'était à prendre ou à laisser. A force de penser à ce que les gens pensent de nous, on oublie souvent de penser à soi même, bien que je sois généreuse, ce n'était pas mon cas. Je me fichais complètement de ce que les gens peuvent penser. Le regard des autres m'importaient peu. Sauf celui de Madrid peut être...
J'enfilais rapidement une robe noire, des collants de la même couleurs et de jolies chaussures rouges. Après avoir mis une écharpe en accord avec mes escarpins, je mis une veste de tailleur, et mis mon sac en bandoulière. C'est en voiture que je finis par arriver au centre commercial. Une fois sur place, je reçus un deuxième SMS de mon ami. Je me dirigeais donc dans le magasin que Madrid m'avait indiqué.Il était dans un rayon Hugo Boss, un rayon de costumes pour homme. En quelle occasion devait-il ressembler à un pingouin ? J'avais bien envie de voir comment le costard lui allait . Je mets mes lunettes de soleil sur ma tête et rentre dans le magasin où je retrouve Mad. Un soulagement de le voir, comme si j'allais enfin pouvoir prendre une dose d'héroine, car la présence de Mad me faisait cet effet là, et bizarrement je ne m'étais jamais posée la question. Je vais vers lui avec le sourire puis dépose sauvagement un bisou sur sa joue.

Hey Times ! Ça va ?

Je souris encore avant de le regarder. Parfois, je me demandais sincèrement si l'amitié que je lui portais n'était pas plus.. Mais par peur de regrets et de déception, je préférais ne pas y penser. D'ailleurs, je n'avais jamais eu besoin d'homme dans ma vie pour survivre !
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MessageSujet: Re: Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait   Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait EmptyMar 19 Mar - 21:14

Sutton&Madrid
[i]Des vestes noires, des pantalons serrés, des bretelles de petits vieux … Madrid se massa la nuque du bout des doigts, il n’allait franchement jamais y arriver ! Il était nul mais alors complètement nul pour se décider dans ce genre de tâche ingrate ! Souvent, il s’arrangeait pour que quelqu’un lui file un coup de main, s’il se fiait à son seul jugement, il se retrouvait avec un manque de goût qui frappait tout le monde. La plupart du temps, il se contentait de l’avis des vendeuses qui se faisaient un plaisir de lui boutonner elles-mêmes la chemise et lui donner des costumes tous les plus serrés les uns que les autres ! Mais cette fois, Mad avait envie d’avoir l’avis de Sutton et puis, ça serait l’occasion de l’avoir un peu à lui tout seul pour quelques instants. Il déambula d’un pas peu décidé dans les rayons, observant d’un regard distrait les étalages. La vendeuse le scrutait, attendant le moindre signe de faiblesse pour bondir et venir « l’aider » - terme employé dans le milieu commercial pour ne pas utiliser le mot « ferrer » qui serait peut-être trop brutal à leurs yeux ? – Madrid finit par se poster devant un miroir et sourire à son reflet une demi-seconde.

Quand elle entra, il ne l’entendit pas, il ne la vit même pas, trop occupé à contempler ses futurs vêtements. Ce ne fut que lorsqu’il sentit une paire de lèvres sur sa joue qu’il réalisa qu’elle était arrivée, un grand sourire étira alors ses lèvres et il se tourna vers la demoiselle. Elle avait l’air de bonne humeur, contente de le voir et prête à l’aider ! Le regard du jeune homme détaillé l’espace d’une seconde Sutton, Madrid n’était pas du genre à entretenir de relations amoureuses. Il était un chaos sur pieds, un trou noir à lui tout seul … alors comment, en n’étant même pas capable de se gérer soi-même, pouvait-il envisager d’impliquer une autre personne dans sa vie ? Les seules liaisons que Mad entretenait, n’étaient que pulsions et désirs. Sutton était une jeune femme merveilleuse, il l’appréciait énormément et clairement, elle méritait mille fois mieux que lui !


- Ça va bien ! Mieux depuis que tu es là, je ne vais plus devoir stresser tout seul devant ces armes de destruction massive ! Sérieux parfois, j’envie les gens qui vivent sur une île, H24 en maillot de bain ! Au moins, ils se prennent pas la tête … Et toi, ça va ?

Il lui désigna du menton les étalages qui présentaient des costumes de la célèbre marque, tous plus chics les uns que les autres. Madrid laissa s’échapper un léger soupir de désespoir, il ne voulait pas avoir l’air d’un pingouin ! Il voulait avoir l’air classe. Même si de toute façon, l’avis général lui importait peu … Mad avait appris à supporter le regard oblique de ceux qui savaient, ceux qui avaient eu vent de son passage au centre. Sa mère s’était assuré que personne ne sache qu’il se droguait ! Quelle honte d’avoir un fils junkie, accro à des substances qu’elle-même appréciait de temps en temps. Madrid passait donc pour un dépressif, un suicidaire, un boulimique, un accro au sexe ou à l’alcool … tout dépendait des gens à qui vous demandiez ! Personne n’ayant la vérité, chacun se l’inventait.

- Depuis que je suis rentré, tout le monde me demande si ça a été … j’ai l’impression de revenir d’un camp de concentration quand je les entends !

Mad pouffa de rire, il avait cette fâcheuse tendance à tout prendre à la légère ! Un je-m’en-foutisme légendaire qui lui valait une sale réputation. En vérité, il tentait surtout de ne pas trop se prendre la tête, de ne pas réfléchir à milles-et-un détails qui le perturberaient. Après tout, il avait été emmené dans un centre pour se soigner d’une addiction – ce qui d’ailleurs avait échoué – et il en était sorti. Madrid prenait ça comme une étape, une petite halte dans son long chemin. Certains partaient pendant quelques mois en vacances dans les Hamptons ou dans les Alpes Françaises, lui était parti se faire curer d’un mal incurable … Bienvenue dans ce monde de fou.

- Si t’es inspirée, je te laisse me trouver un costard bien classe !

Il lui jeta un regard complice et se tourna à nouveau vers les vêtements …

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MessageSujet: Re: Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait   Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait EmptyMar 26 Mar - 22:12

Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait Tumblr_m4yjb06M3n1rq71ksSutton&Mad || Baby, there's no time to wait Tumblr_mbel3sHGCs1rviwqzo1_500
Madrid était un ami génial, et bien qu'il n'était sorti que depuis très peu de temps, j'appréciais davantage de le croiser en ville plutôt que de lui rendre visite au centre. J'adorais nos sorties, mieux à chaque fois. L'aider à choisir des fringues étaient une première, mais je supposais qu'on avait les mêmes goûts ou du moins je le découvrirais sous peu. Une fois devant lui, je regardais le magasin qui était immense. Je ne savais plus où regarder honnêtement. Une fois devant lui, je me demande à quoi il pourrait bien ressembler en costume ni pourquoi il avait réellement besoin de ça. Il me parle alors de maillots de bain et cela me donne envie de partir loin d'ici, seule avec lui, et de profiter du soleil, de la plage, et de Madrid. J'ai commencé à l'apprécier au centre, si je vais mieux ce n'est certainement pas grâce aux médicaments mais au jeune homme. Je lui dois beaucoup et je dois dire qu'il constitue désormais un piller... Mes repères. Il est comme une drogue. Je ne peux pas passer plus de deux jours sans le voir et un jour sans avoir de nouvelles de sa part sinon je paniques. Je suis peut être dépendante, et ce n'est sûrement pas réciproque et je m'étonne à m'enticher de la sorte, car c'est la première fois que je m'attache autant à quelqu'un !

Oui moi je vais bien, ma mère m'a envoyé une lettre ce matin avec de l'argent, j'ai pris le fric et j'ai brûlé la lettre. Je crois qu'elle ne comprend toujours pas que j'ai tiré un trait noir et épais sur elle... Bref...

Je haussais les épaules. Madrid était le seul à connaître énormément sur ma situation familiale et sociale aussi... Il me connaissait par coeur en même temps, vivre plusieurs mois ensemble sans autre distraction que la parole, c'était vite vu ! Je connaissais ses passages noirs de sa vie et son addiction, j'aimerais tant le faire arrêter, car ce mal lui pourrissait la vie... Et depuis sa sortie visiblement tout le monde lui demandait si ça allait... Moi aussi ça m'avait énervé au début ce genre de question.. Nous n'étions pas revenu d'un endroit sinistre et horrible... Madrid l'avait très bien décrit. Je lui frottais le dos alors en souriant.

Je sais ce que tu ressens, je suis passée par là il n'y a pas si longtemps, à la longue, les gens oublieront. Mais l'avantage avec moi c'est que je ne te poserais pas la question. Je sais comment c'était au centre !

Dis-je pour détendre l'atmosphère. Je souris alors à mon ami avant de reculer et d'admirer tous ces pantalons et ces vestes de costumes tous plus beaux les uns que les autres. Je finis par lui montrer un magnifique costume noir et un autre bleu marine qui lui iraient parfaitement je pense. Je les lui montres du doigt.

Et si tu essayais ces deux là dans la cabine derrière toi? Je vais te chercher une chemise et une cravate histoire de voir ce que ça peut donner.

Alors que je lui donnes les costumes avec une taille que j'avais choisie de façon un peu aléatoire, je partis dans les rayons en quête d'une chemise blanche et d'une cravate rouge et une autre bleue. Je revins vers lui en le cherchant dans l'une des trois cabines présentes devant moi.

Tiens Mad. Essaie moi ça tout de suite !

Je passais ma tête quelques secondes pour voir s'il allait réellement essayer ces costumes et à dire vrai j'avais hâte de le voir dans cette tenue.

Mais pourquoi as tu besoin d'un costume? Tu as une soirée en perspective ?

Dis-je en m’assaillent sur un pouf prévu pour faire attendre les clients certainement, du moins je le prie comme ça. Je croise les jambes et attends alors avec impatience que mon ami sorte.
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MessageSujet: Re: Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait   Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait EmptyMar 2 Avr - 13:45

Sutton&Madrid
Le magasin était vaste, les clients n’affluaient cependant pas ! Il fallait avouer que les articles proposés n’étaient pas à la portée du commun des mortels. La carte de membre au club des culs-culs la praline était exigée dans ce genre de lieu de vente. Madrid faisait partie de ces gens qui n’ont jamais dû mettre les mains dans le cambouis pour obtenir ce qu’ils désiraient. Privilégié, un mot que les gens utilisaient pour désigner la classe sociale dont provenait le jeune homme. Ce terme le faisait beaucoup rire ! Ayant toujours vécu dans cette sphère, il est infiniment plus simple de la comprendre de l’intérieur. Jamais le dicton « l’argent ne fait pas le bonheur » ne s’appliquera mieux qu’aux plus fortunés des paumés du coin ! Entre suicide, tromperies et déshonneurs leur cœur balançait. Madrid ne pouvait cependant le nier : l’argent facilitait les choses. Quelques billets verts et hop, il repartait avec ce qu’il voulait.

Le blond retint très mal son rire quand il entendit Sutton lui expliquer ce qu’elle avait réservé comme traitement de faveur à la pauvre lettre de sa mère. Les histoires de famille c’est toujours le chaos ! Dans la sienne tout comme dans celle de la jeune fille. Mais effectivement, Sutton avait de quoi ne pas vouloir avoir de nouvelles de sa génitrice. Madrid hocha d’un mouvement significatif du menton, si seulement lui aussi pouvait tirer des traits noirs sur quelques-unes de ses connaissances … ça ne serait vraiment pas du luxe !


- T’as pris l’argent, c’est le principal ! ça aurait été con de ne pas lui faire cracher les billets verts au passage …

Il jetait distraitement un regard sur les costumes mais à ses yeux, ils se ressemblaient tous ! Des morceaux de tissu gris, noir ou blanc empilés les uns derrière les autres. Madrid confia à Sutton les impressions des autres sur son passage au centre et il est vrai qu’elle au moins, elle savait ce qu’il en était réellement. Ils y avaient vécu tous les deux quelques temps et savaient à quoi s’en tenir, il sentit la main de la jeune femme se poser sur son dos et le lui caresser chaleureusement un moment. Le blond esquissa un sourire et répondit à la demoiselle sur un ton plaisantin :

- En tout cas, je ne regretterais pas leurs repas ! Ils devaient nous nourrir aux rats morts parfois … c’est pas possible d’être aussi nul en cuisine !

Une nouvelle humeur s’installait entre eux, un vent léger et joyeux. Ça y est, ils étaient de nouveau à l’aise l’un avec l’autre, profitant de cette proximité légitime qui les reliait depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Ils s’appréciaient, tout simplement sans faux-semblants et hypocrisie. Madrid était un toxico au bout du gouffre, Sutton était colérique et dans une misère familiale … mais au moins, ils n’avaient pas à faire semblant de ne pas l’être. Adieux les masques et rien que ça, ça faisait un bien fou ! Elle lui dégota finalement deux costumes : un noir classe et un bleu élégant lui aussi. Mad arqua un sourcil et s’empara des vêtements en se dirigeant vers la cabine. À l’intérieur de celle-ci, il accroche les costumes à la barre métallique et enlève ses vêtements. La main de Sutton passe au travers du rideau, lui tendant une chemise blanche et deux cravates.

Madrid venait d’enfiler la chemise lorsqu’elle jeta un regard pour s’assurer qu’il obéissait à ses désirs. À vrai dire, le jeune homme n’avait pas du tout la moindre idée en tête donc l’avis de Sutton serait précieux. Il était de dos lorsqu’elle jeta un coup d’œil dans la cabine et une seconde plus tard, il l’entendit s’installer sur un pouf installé dans la salle pour que les clients puissent s’ennuyer en profitant de tout le confort possible. Le blond enfila le pantalon noir et la veste de la même couleur, il ne boutonna pas la chemise et la laissa ouverte sur son torse, passa rapidement la cravate rouge autour du cou sans la nouer. La jeune femme venait de lui poser une question qui le fit sourire comme un enfant lors de la veillée de Noël. D’un coup rapide de la main, il ouvrit le rideau et jeta un regard amusé à Sutton avant de déclarer comme le maire d’une ville se pavane en inaugurant la statuette à son effigie sur la place du quartier :


- Je vais au mariage d’un cousin …. À Hawaii ! C’est comme des vacances tous frais payés sauf que pendant deux ou trois jours durant les deux semaines que je passerais là-bas, je devrais aller me farcir la compagnie de tous ceux que je n’aime pas …

Madrid referma le rideau et ôta le costume noir assez rapidement pour enfiler le bleu, il fit de même que pour le premier et montra le résultat à Sutton l’espace de quelques minutes. Mad finit par refermer le rideau et enlever à nouveau les vêtements, en boxer devant le miroir, il haussa les épaules et tira une moue pas trop satisfaite. En vérité, les costards sélectionnés lui donnaient l’air trop propre sur lui … on aurait dit un gentil petit premier de classe qui vient chercher son diplôme et prononcer son discourt de major de sa promotion. Le blond appela Sutton, prêt pour sa surprise. Quand il entendit le pas léger de la demoiselle assez proche, il passa la main derrière le rideau et l’attrapa par la paume pour l’attirer à l’intérieur. Une fois dans la cabine tous les deux, Madrid explosa de rire en lui annonçant la grande nouvelle :

- Et puisque je vais m’ennuyer comme un poisson mort au fond de son bocal là-bas … j’ai décidé de t’emmener avec moi ! Enfin, si t’es d’accord ? Le soleil, les cocktails, la plage toute la journée … tu peux pas refuser !

Tout souriant, il trépignait d’impatience que Sutton accepte …

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MessageSujet: Re: Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait   Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait EmptyMar 2 Avr - 18:53

Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait Tumblr_m4yjb06M3n1rq71ksSutton&Mad || Baby, there's no time to wait Tumblr_mbel3sHGCs1rviwqzo1_500
Au fur et à mesure que Madrid essayait les quelques costumes que je lui apportais il me les montrait, ça changeait vraiment de l'image de mauvais garçon qu'il gardait à cause de son addiction. J'avais l'impression que ce n'était pas lui. Curieuse, je lui demandais alors pour quelle raison il avait tant besoin d'un costume classe. Il m'indiqua que c'était pour le mariage de son cousin qui plus est à Hawaï. Je fis mine de rien, mais je n'en gardais pas moins les yeux grands écarquillés. La chance, moi qui rêvait de partir à l'autre bout du monde, loin des gens, loin de ma maman, loin du centre... Mad avait réellement de la chance je dois dire que ça me donnait vraiment envie.

Quelle chance tu as, si l'effort de supporter deux jours ta famille te permet de profiter du soleil, des plages, et de Honolulu, c'est tentant ! Et puis arrête de râler idiot ! T'en as de la chance ! Moi je reste clouée ici comme une vieille chaussette. Tu as interêt de me rapporter un peu de chaleur et de soleil !

Dis-je en me levant. Je repris la course dans les rayons pour lui trouver un costume un peu moins sage et sévère de bon chic bon genre. Je finis par lui apporter un costume blanc avec une chemise turquoise sans cravate. C'était plus son style peut être. JE m'approche dans la cabine et il m'entraîne vivement dans celle ci en m'agrippant le bras, je me retrouve coincée contre le miroir. Je dépose alors les fringues sur le porte vêtements derrière lui et le regarde. Qu'allait-il faire? Je l'écoutais attentivement et mis quelques secondes pour comprendre ce qu'il se passait. Il m'invitait à Hawaï? Moi? J'avais envie de sauter de joie, je souris alors et l'agrippa au cou.

T'as même pas besoin de me demander Mad !

Je souris à nouveau, déposant un baiser aux coins de ses lèvres. Disons que l'excitation avait entraîné cela, je me retirais alors un peu mal à l'aise.

Je.. Je t'ai apporté un autre costume un peu moins fils à papa. Peut... peut être que ça ira.

Je pointais la sortie de la cabine sans le regarder. La vision du sol était moins gênante.

Je t'attends dehors, ok ?

Je rebroussais chemin, histoire de me demander pourquoi je venais de faire ça et surtout sur quel pont j'allais me jeter une fois la corvée des costumes terminée.

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MessageSujet: Re: Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait   Sutton&Mad || Baby, there's no time to wait Empty

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