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 ☍ TRAVELLING THE LIGHT.

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Cece Chaplin
Cece Chaplin
LET YOUR HEART HOLD FAST.

MESSAGES : 1078
PSEUDO : Bavboule. (amina)
AVATAR : Naya sexy Rivera -héhé.
CREDITS : @ WILD HEART.
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MessageSujet: ☍ TRAVELLING THE LIGHT.   ☍ TRAVELLING THE LIGHT. EmptyDim 24 Fév - 22:59

cecilia penelope chaplin
Nobody knows that she's a lonely girl

#001. nom : Chaplin, descendante directe du moustachu à la canne qui se croyait marrant.
#002. prénom : Cecilia Penelope, mais appelez-moi Cece.
#003. âge : Vingt-quatre ans et demi.
#004. date de naissance : Le vingt-six avril.
#005. lieu de naissance : New York City.
#006. nationalité : Bostonienne ? Américaine.
#007. origines : Assez brouillées avec le temps. Tout ce que je sais c'est que j'ai quelques ancêtres asiatiques et d'origines latines. Un mélange assez space tout de même.
#008. activité professionnelle : Traiteur d’évènement. Ancien chef cuisinier quatre étoiles.
#009. situation amoureuse : Tu enlèves le "situation" et t'as ta réponse.
#010. traits de caractère : Il se trouve que je suis impulsive, franche, persévérante et lucide. On me qualifie également comme quelqu'un de stupide, une séductrice, drôle, manipulatrice, cynique et superficielle. Mais peu de gens savent que je suis fragile, sensible, intelligente et profonde. Je suis une putain de fille compliquée et mystérieuse.
#011. aime : Les chaussures, enfin mon dressing tout entier quoi. Mon jogging quotidien, les lys de casablanca, prendre des cuites entre pote, les vieux vinyles, la glace à la vanille-brownies-caramel, la pluie et le parapluie, la musique et la nourriture japonaise.
#012. n'aime pas : Lorsque l'on ne me respecte pas. Les vieux qui me regardent de travers. Les comédies musicales (à part quelques exceptions) et la saga Twilight.
#013. groupe : American Express Card.
#014. avatar : Naya (sexy) Rivera.
#015. crédits : @Angel Dust on Bazzart + Tumblr.

more about you
#001. Quel genre d'achats fais-tu au centre commercial ? Principalement tous ce qui touche aux fringues et à la mode. Ensuite, j'aime beaucoup acheter des outils électroménagers style la nouvelle cafetière ou un aspirateur. Mais la plupart du temps, je me balade et j'achète ce qui me plait.
#002. A quelle fréquence te rends-tu au centre commercial par mois ? Par semaine ? Tous les jours. Bon d'accord, tous les deux jours. Je suis ce que l'on peut qualifier d'acheteur compulsif. J'achète lorsqu'il se passe quelque chose dans ma vie, c'est-à-dire très souvent.
#003. Te considères-tu comme un acheteur compulsif ou, au contraire, un économe ? Je suis extrêmement attachée à ma carte de crédit, ça me fait mal au coeur de faire disparaître autant de zéro d'un coup mais j'aime acheter, j'en ai fait une passion.
the real you is you
#001. pseudo/prénom : Bavboule. ou Amina, si tu préfères. Smile I'M FAMOUS BITCHES ! ☍ TRAVELLING THE LIGHT. 3333627970 #002. âge : Quatorze ans et sans dents. What a Face #003. région/pays : France, IDF powaaa. ☍ TRAVELLING THE LIGHT. 1247806006 #004. comment as-tu trouvé le forum ? C'est un peu le mien mais c'est pas grave. ☍ TRAVELLING THE LIGHT. 2077153353 #005. fréquence de connexion : Everyday, everynight, and I watch you when you sleep. ☍ TRAVELLING THE LIGHT. 702243357 #006. un dernier mot ? ACHETEZ SANS MODERATION ! ☍ TRAVELLING THE LIGHT. 3654737445
#007. pour le bottin
Code:
mon nom est déjà gravé à l'aiguille sur le bottin mdr


Dernière édition par Cece Chaplin le Dim 3 Mar - 23:22, édité 7 fois
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Cece Chaplin
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MessageSujet: Re: ☍ TRAVELLING THE LIGHT.   ☍ TRAVELLING THE LIGHT. EmptyDim 24 Fév - 22:59


this is not a story about forgiveness

Je n’avais jamais voulu que ça se finisse ainsi entre elle et moi. Ce lien de sororité qui nous unissait ne pouvait être rompu. Pourtant, on avait trouvé un moyen. Jamais, n’aurais-je pensé dans ma vie que je devrais m’engueuler avec tant de ferveur avec ma propre sœur. Elle était beaucoup trop têtue pour m’écouter. J’étais sa grande sœur. C’était mon job de la protéger et je n’avais pas réussi. « Grace reviens ici ! Ne tourne pas les talons comme tu le fais ! » Elle leva les yeux au ciel en soupirant avant de se tourner vers moi. Son soupir m’avait rendu folle, voir à quel point elle traitait cette situation avec tant de légèreté. « Quoi encore ? Qu’est-ce que tu veux me dire ? Quelle critique tu peux encore faire sur moi et ma manière de vivre ? Je t’en pris, parle ! » Dit-elle en haussant de plus en plus la voix. Elle m’avait toujours vu comme la méchante sorcière qui l’empêchait de vivre sa vie. Mais je savais qu’un jour elle me remerciera pour ça. « Je ne veux pas te critiquer, je veux t’aider Grace ! » Répondis-je sur exactement le même ton de voix. A quoi ça servait de parler doucement si elle continuait de gueuler ? Franchement. « Bah voyons.. Maintenant tu veux m’aider ! » Elle tourna la tête un petit instant, durant un court moment où une larme glissa de sa joue pour se retrouver sur le sol. Elle était fière, trop fière. Et sa fierté l’empêchait de se montrer faible devant sa grande sœur, devant moi. « Je n’ai pas besoin d’aide, ok ? Je me suis débrouillée toute seule toute ma vie. C’est pas maintenant que tu vas commencer à jouer la grande sœur autoritaire qui s’inquiète de moi. » Je me suis approchée d’elle, j’étais abattue mais je m’efforcée de ne pas le montrer. « Bien sûr que oui, je m’inquiète pour toi. Je l’ai toujours fait ! Même si ce n’était pas très flagrant… » J’ai baissé les yeux, j’avais honte. J’étais honteuse de l’avoir laissé grandir seule, ne pas l’avoir laissé profiter de son enfance correctement. Je ne m’étais pas occupée d’elle correctement. « Arrête ton numéro, ça ne marche pas sur moi. » « Alors pourquoi tu pleures ? » Grace passa son poignet sous ses yeux et ses joues pour effacer ses larmes et elle activa son mécanisme de défense. « Je pleure parce que tu me fais pitié, voilà pourquoi. T’es toujours entrain de t’inquiéter pour moi, pour les autres. J’ai pas besoin d’une nounou collante, ok ? » Cette fois-ci, c’était moi qui commençait à pleurer. Elle me touchait tellement elle était perturbée et seule. « T’es juste pathétique. Tu veux que tout le monde pense que t’es une badass, mais t’es juste qu'une petite fille effrayée sans estime de soi qui a trop peur de poursuivre ses rêves. » Elle s’était transformée en une personne froide et distante. Jamais je ne l’avais vu comme ça. Je ne connaissais pas du tout ma sœur et c’était un véritable problème. Et le pire était que tout ce qu’elle disait était vrai. Je le savais, mais je ne m’en étais jamais rendue compte. Je ne pouvais pas répliquer, je ne pouvais pas la blesser plus qu’elle ne l’était déjà. Tout ce que je pouvais faire c’était me taire et espérer le mieux pour elle. Elle était devenue une femme, une vraie. Mais elle avait égaré son cœur sur le chemin. Je l’ai laissée partir ce jour là. Ce décès l’avait beaucoup trop affligé pour que je la force à vivre une vie qu’elle ne voulait pas. Elle devait voler de ses propres ailes, elle devait trouver sa propre voie. La seule chose qui m’attristait c’était qu’elle voulait le faire sans moi. J’ai ravalé mes larmes et je me suis approchée un peu plus d’elle, assez pour lui prendre les mains. « Ecoute.. Maman est morte. Papa est en deuil. On doit rester soudées toutes les trois. » Elle retira sa main pour attraper ses valises. « Ce sera sans moi. Dit à Julia que je lui donnerais de mes nouvelles. Mais toi Cece… considère-moi comme morte. Aussi morte que maman. » Elle a ensuite passé le seuil de la porte et plus jamais je ne l’ai revu. Je me suis agenouillée en lâchant mes sanglots. J’avais merdé. Je n’avais pas réussi à prendre soin d’elle comme Julia l’avait fait. Je n’avais pas su être une bonne sœur. Je l’avais perdue. A jamais.



why i am crying so much ?

Les larmes me montaient aux yeux. A la vitesse à laquelle elles allaient, bientôt je verrais flou. J’ai cligné des yeux pour y voir plus claire et elles ont coulé sur mes joues. Les yeux rouges, je ne supportais plus la douleur. Mon cœur était écrasé de l’intérieur, je n’arrivais presque plus à respirer. Rien ne pouvait me sauver. En une seule semaine j’avais réussi à perdre deux êtres chers. La première avait décédé d’une pneumonie. Je l’avais vu et observé mourir à petit feu, et ça me tuais de l’intérieur. La seconde personne s’est juste enfuie quand les problèmes sont devenus réelles. Aujourd’hui j’ai cru que j’allais pleurer pour une seule personne, mais j’ai pleuré pour ma mère, pour ma sœur et pour moi. « Je la déteste. » M’exclamais-je en posant une rose rouge sur sa tombe, les yeux encore emmitouflées par les larmes. « Tu ne devrais pas dire des choses comme ça. Tu ne sais pas ce que dit. » Répondit Julia en regardant le ciel, se retenant de ne pas pleurer devant moi. J’avais toujours admiré sa force. Je n’avais jamais su comment elle avait fait pour surmonter toutes ces épreuves, mais à chaque fois que ça arrivait, elle en sortait plus forte. Je l’aimais tellement, elle avait su prendre soin de moi quand maman est morte. Car quelqu’un se devait de le faire. « Je la hais, Julia. Je ne pourrais jamais lui pardonner pour ce qu’elle a fait… » Je me suis redressée. Je portais une robe noire en dentelle avec des escarpins de la même couleur. J’avais acheté cette robe pour l’occasion et je n’ai jamais osé la remettre après.
UNDERCO.



i lost myself on the way of glory

FLASHBACK.
Je me rappellerais toute ma vie de ce jour où je l’ai connue. J’étais arrivée en retard, très en retard à ce cours d’éco-droit, cours auquel j’étais forcée de m’inscrire. J’ai ouvert la porte discrètement, mon sac sur l’épaule, le souffle coupé. Elle était assise dans les derniers rangs de l’auditorium, j’en ai fait de même et je me suis faufilée à côté d’elle. C’était le seul moyen de rester discrète et ne pas attirer l’attention sur moi, je devais rester derrière. « Vous là-bas. Au dernier rang. Vous osez arrivé avec un tel retard à mon cours ? » Je n’avais pas été aussi silencieuse que je ne le pensais. Car on m’excusant pour pouvoir passer jusqu’au siège, il y avait déjà quelques étudiants qui avaient pris les places qui me gênaient. « Excusez-moi pour mon retard, professeur. » exclamais-je bien haut et fort pour qu’il puisse m’entendre. Je n’avais pas réussi à faire profil bas aussi bien que je ne le pensais. « Votre nom. » Je me suis assise, j’ai posé mon sac et je l’ai regardé dans les yeux. « Chaplin, monsieur. » Toute la salle avait éclaté de rire. Quel était la blague dans mon nom de famille ? « Essayez de vous faire discrète aux prochains cours, mademoiselle Chaplin. » J’ai hoché la tête et j’ai sorti mon ordinateur portable. Je l’ai rapidement allumé, et bien sûr, cette petite musique d’intro était là elle aussi. Toute la salle m’a jeté un regard noir. J’ai baissé la tête, pour faire comme si je devais chercher quelque chose dans mon sac. Elle se pencha vers moi en souriant et me murmura à l’oreille. « T’es vraiment pas douée pour faire profil bas, toi. Je m’appelle Sidney. » J’ai tourné la tête vers elle en esquissant un sourire. « Cece. » Elle s’est redressée et s’est assise correctement. Je souriais. Sans m’en rendre compte, je venais de me faire ma première amie dans cette université. Elle avait l’air tout aussi perdu que moi et c’était qui me plaisait.

-----------------

Elle m’attendait. Ca allait bientôt faire trente minutes qu’elle m’attendait dans ce diner burger. Je ne savais pas comment j’allais lui expliquer mon retard. Pour elle, tomber amoureuse n’est pas permis. Enfin, c’est ce que j’ai pu comprendre. Je soupirais devant mon volant, j’ai regardé ma montre. Quarante cinq minutes. A ce rythme là, autant lui dire de rentrer chez elle. Mais ça serait pire. Elle allait me bouder. J’ai finalement klaxonné parce que ce mec prenait beaucoup trop de temps à faire sa demande en mariage. Quelle idée de la faire en plein milieu du passage piéton sous la pluie alors que le feu est vert. J’ai klaxonné à nouveau. Puis j’ai ouvert ma fenêtre en criant comme une folle. « Accepte sa demande ou jette-le ! Mais je t’en supplie, fait quelque chose ! J’ai quelqu’un qui m’attend ! » Le couple a furtivement tourné la tête vers moi, ils m’ont prise de haut. Je jure que j’aurais pu les écraser à ce moment. J’ai soupiré et refermé ma fenêtre. Cinquante minutes. C’était foutu.
Je suis entrée dans le diner burger, en espérant qu’elle était toujours là. Elle était là. Elle savait que j’avais des problèmes. Elle savait que j’avais besoin d’en parler. Elle savait que ça me tourmenter. Elle le savait parce qu’elle me connaissait. Car elle était ma meilleure amie et ça depuis notre rencontre à la fac. Je me suis approchée d’elle rapidement. Trempée de la tête au pied, je savais qu’elle pourrait comprendre que la pluie m’avait ralenti et qu’un couple m’avait découragé à venir. Elle a levé la tête vers moi. Elle était en colère, furieuse, mais elle voulait m’écouter. Elle voulait comprendre la raison qui m’avait tellement retardé. Je n’ai su lui dire autre chose que « L’amour. ». C’était ce qui m’avait vraiment retardé. Mon amour pour la pluie et celui que ce crétin avait pour cette idiote. Elle soupira car elle me comprenait. Je n’ai pris que quelques secondes avant de fondre en larmes dans un diner burger désert avec seulement moi et ma meilleure amie. Je pleurais parce que j’étais amoureuse, oui. Désespérément amoureuse d’un homme qui ne m’aimera jamais. J’ai commencé à pleurer, à sangloter comme je ne l’avais jamais fait. Et tout ce qu’elle a trouvé à faire c’est me prendre dans mes bras et me bercer durant des heures en me répétant en boucle des paroles réconfortantes, et pourtant ça ne calmait pas mon cœur. « Shhht.. Il ne te mérite pas Cece. Ce n’est pas ça qu’il te faut. Oublie-le. » J’avais perdu mon procès et également toutes mes chances de le revoir un jour avec. « Je ne peux pas ! » Disais-je en criant de toutes mes forces, mon estomac ne le supportait plus, mon cœur était détruit. « Alors apprend à l’oublier. »



you can see in my eyes how much i'm broken

J’ai perdu. Je m’étais toujours considérée comme une battante, une femme forte. Mais voir que j’avais lâché l’affaire aussi facilement m’avait abattu. J’avais perdu une affaire aussi simple. Et pourtant j’avais l’un des meilleurs avocats de la ville. Que m’était-il arrivé ? Pourquoi C.Namaturaki ne voulait pas de ma pâtisserie dans son centre commercial ? Pourquoi avais-je échoué lorsque j’avais décidé de le poursuivre ? Tout n’était pas logique. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Cet événement plus la journée en elle-même, je ne savais pas si j’étais prête à revivre ça. Comme je le faisais chaque année. J’étais assise par terre, adossée au coin de ma fenêtre. Je regardais les étoiles de ma position. Je me disais qu’elle était quelque part dans les cieux. Que cette étoile pure et magnifique ne pouvait être qu’elle. C’était ce que je pensais chaque année, le même jour, à la même heure. J’avais les yeux mouillés par les larmes, mon mascara avait fondu. Je m’efforçais de passer mon poignet sous mes yeux pour éviter de ressembler à une sorcière. Toute cette couche que je tentais de dissimuler s’évaporer. Ma couverture s’en allait, à la même vitesse que mes larmes. Je reniflais et je rêvais. Je rêvais de ce jour où j’allais la revoir. Mais on ne m’a pas permis de rêver très longtemps, lorsque quelqu’un frappa à la porte de mon appartement. Je n’avais ni la force d’ouvrir la porte, ni celle d’affronter un regard. J’étais anéantie ce soir-là. Mais je ne pouvais continuer de vivre dans mes illusions, je devais affronter la réalité. Ma réalité. J’ai tourné la tête vers ma porte et j’ai crié bien haut et fort : « C’est ouvert ! ». Je m’attendais à voir Sidney ou Nathan, même les deux en même temps, venant voir comment je me portais. Ce n’était d’autre que mon arrogant et prétentieux avocat. Il me vit dans un état dans lequel il n’était pas habitué à me voir. Je n’étais pas cette femme forte qui marchait du haut de ses talons, pas aujourd’hui. Il s’avança vers moi en soupirant. Il avait clairement compris que quelque chose me perturbait. « Encore toi… » J’ai tourné la tête, préférant admirer les étoiles que celui dont j’étais amoureuse. « J’étais venu voir comment tu allais, mais j’aurai peut-être dû rester chez moi à me morfondre comme tu le fais. » Je l’ai regardé à nouveau, avec un air foutiste. Je ne faisais plus attention à lui ou aux sentiments que je pouvais ressentir à son égard. « T’aurais dû, ouais. Mais comme on dit, on apprend de ses erreurs. Tu peux rentrer chez toi, je vais bien. » « Non ce n’est pas le cas, Cece. » J’ai inspiré profondément et je me suis assise par terre, juste en face de lui, adossée à mon mur. « Ne fais pas semblant de faire comme si tu t’inquiétais pour moi. J’ai pigé, tu veux juste me baiser. » Il s’est assis en face de moi, posant ses mains sur ses genoux. « C’est vraiment ce que tu penses de moi ? » Pendant un court instant, je lui ai lancé un regard noir qui l’a refroidi sur place. Je n’étais pas la même personne lorsque j’étais triste. J’étais Cece en mode badass, activé au maximum. « C’est ce que tu es vraiment. » J’ai posé ma tête contre le mur et j’ai regardé le plafond. Attendant une réaction de sa part. « T’es pas dans ton état normal. Tu ne sais pas ce que tu dis. Ca doit être à cause du procès. » En fermant les yeux, je me sentais chauffer de l’intérieur. J’étais prête à exploser en ne laissant aucun survivant derrière moi. « Tu crois que j’ai quelque chose à foutre de ce procès ?! » Je l’ai regardé droit dans les yeux, des yeux qui recommençaient à faire couler des larmes. Et pourtant je ne pouvais détourner mon regard. « J’ai des choses plus importantes auxquelles penser ! J’ai perdu aujourd’hui. Mais devine quoi, c’est pas la première fois que je perds quelque chose d’important.. » J’ai recommencé à pleurer, cette fois-ci j’ai fermé les yeux pour ne pas qu’ils voient dans quel état j’étais. Comment pouvait-il m’aimer s’il savait à quel point j’étais cassée de l’intérieur. « Voilà la vérité. Je veux que tout le monde pense que je ne suis une femme forte, une badass. Mais je ne suis juste qu’une petite effrayée sans estime de soi qui a trop peur de poursuivre ses rêves. Et tu ne me connais pas. Alors ne prétend pas de savoir qui je suis. Tu ne sais pas. » Les paroles de ma sœur se répétaient en boucle dans ma tête. Ce qu’elle pensait de moi avait toujours compté à mes yeux et il s’avère qu’elle ne faisait que dire la vérité. Je n’étais pas cette fille que je prétendais être. J’étais toujours cette gamine incapable de chasser ses rêves. « Eh Cece écoute-moi. » Il me secoua, m’obligeant à le regarder droit dans les yeux. Mais je ne pouvais pas le regarder, je ne pouvais pas. « Tu es cette femme forte, ok ? Et tu es capable de poursuivre tes rêves. Tu l’as bien fait quand tu es entrée dans mon bureau avec le seul but d’ouvrir cette pâtisserie. Tu n’as pas réussi mais c’est pas pour ça doit t’abattre. » Il tenait mon visage dans ses mains, son regard plongeait dans le mien. Mes larmes avaient cessé de couler un court instant. « J’ai jamais su rebondir sur mes échecs. Comment je vais faire ? » « Je vais t’aider… » C’était fou comme en un seul moment, un court instant, j’avais su le détester et l’aimer à nouveau.
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