Toc, toc, c'est le facteur ∞ cappie

you will always be the one.

jeudi, 10h” J'avais couché avec Cappie il y a peut-être un mois de cela. Je ne sais plus trop exactement, et c'est pas ce qui comptait le plus pour moi, ce qui comptait c'est qu'on ai pu avoir un moment à nous deux, alors que je pensais cela impossible. Seulement, elle est partie si vite le lendemain, je ne sais pas ce que j'ai pu faire pour qu'elle me fuit. Je sais que ça va paraître stupide, mais peut-être qu'elle avait peur de moi tout simplement, de ses sentiments pour moi, parce que si on a fini ensemble c'est qu'au fond elle ressentait encore quelque chose ou alors elle était vraiment bourrée, mais quoiqu'il arrive, je doute qu'elle me dise la vérité. Mais le fait est que depuis ce soir, elle m'évite, elle ne réponds pas au téléphone, se cache chez elle jusqu'à ce que je parte, alors qu'elle est là, je le sais. Mais j'en ai marre maintenant, on est adulte, il faut qu'elle me parle, ça ne peut plus durer ce silence entre nous. Donc c'est déterminé que je me suis rendu chez elle. Il était 10h, le soleil brillait dans le ciel, mais pourtant, il y avait de gros nuages gris, il allait pleuvoir à coup sûr. Peut-être même qu'il y aurait de l'orage, qui sait. Une fois devant la porte, j'enfonçais mon doigt sur la sonnette et j'attendais. ”

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Let's face the music.

Un coup d'oeil vers le réveil. Cappie soupira avant de se mettre sur le dos. 09 heures. Ce qui signifiait qu'elle n'avait dormi que deux petites heures après avoir été réveillé à cause des nausées. La jeune brune pensait d'une fois qu'elle aurait passé le troisième fois ça se calmerait, il fallait croire que non. Une chance qu'elle ne soit pas obligée d'aller travailler aujourd'hui. Elle aurait le temps de se reposer plus tard dans la journée. Cappie sorti de son lit et ne pu s'empêcher de poser son regard sur son ventre. Il faudrait qu'elle en parle un jour de ce bébé à Samaël surtout avec son ventre qui commençait à sortir, sauf que le penser était une chose, le faire en était une autre. Elle avait tellement fait en sorte de l'éviter qu'elle se voyait mal aller le voir maintenant. En attendant, elle pris le soin de se préparer, optant pour des vêtements décontractés, c'est-à-dire bas de jogging et t-shirt un peu large, puis alla prendre son petit déjeuner qui avait bien changer depuis plus de trois mois,le café étant banni de son alimentation. Elle était tellement dans ses pensées que la sonnerie la fit sursauter et elle ne pût s'empêcher de se demander qui cela pouvait bien être, n'attendant personne. « Samaël ? »Inutile de dire que de toutes les personnes auxquelles elle aurait pu penser, Samaël était bien la dernière personne à laquelle miss Carstairs aurait pu songer. Et dire qu'elle n'était même pas habillée en tailleur ou autre, elle ne pouvait pas vraiment dire qu'elle était pressée pour aller en cours. Si elle avait su elle n'aurait sûrement pas ouvert la porte. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » Question stupide vu qu'elle connaissait très bien la réponse amis elle n'avait pas pu s'empêcher de la poser. Et à cet instant précis, Cappie était bien heureuse d'une chose, que les vêtements qu'elle portait ne laissaient pas voir son ventre légèrement rebondi. Elle regarda Samaël en attendant sa réponse, redoutant plus que tout la suite des événements.

you will always be the one.

La porte s'ouvrit, et sur le coup je sursautais, parce que faut bien le dire, même si je suis venu, et que je comptais camper ici tout la journée, je ne pensais pas qu'elle ouvrirait aussi vite. Et sur le pas de la porte, je vis une femme, à la mine fatiguée et avec des vêtements large, autant dire que ce n'était pas dans les habitudes de Capucine, ou alors elle a beaucoup changé en un an. Je ne sais pas, après tout, j'ignore tout d'elle depuis un an. Elle me demandait ce que je faisais là, c'est une question un peu rhétorique, je pense qu'elle-même le sait. Mais sa voix était désagréable certes, mais moins que ce à quoi je m'étais attendu, elle était en fait assez agréable quand on y pense, par rapport à ce que j'ai connu lors de mon retour, ou lors de nos disputes il y a déjà longtemps de ça.. Je lui aurais bien faire un sourire, mais je crois que ce n'était pas le bon moment pour. « Bonjour Capucine, moi aussi je suis ravi de te voir. J'peux entrer ? » Ouais bon, je m'attendais à me faire claquer la porte au nez, et je pense que je l'aurais mérité, mais il fallait essayer. Mon regard restait fixé sur sa tenue, qui décidément ne me plaisait pas, je sentais qu'il y avait un truc qui clochait, mais je ne saurais dire quoi, et puis me connaissant, je finirais par lui poser la question sur le pourquoi, a condition qu'elle accepte de discuter avec moi.

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Let's face the music.

Inutile de dire à quel point Cappie était plus que surprise que Samaël est le courage de venir sonner à sa porte alors que sa faisait plus de trois mois qu'ils ne s'étaient pas vu. Et elle était partagée entre l'envie de rigoler de son excès de courage et l'envie de lui claquer la porte au nez et de retourner faire ce qu'elle avait à faire. Parce que ce n'était pas à cause d'une nuit passée ensembles il y a presque quatre mois qu'elle comptait lui pardonner son départ d'il y a quelques années. Mais connaissant le côté entêté de Samaël, elle savait que si elle lui claquait la porte au nez et maintenant qu'il savait qu'elle était chez elle, il ne risquerait pas de bouger de sitôt. Et franchement, elle n'avait pas envie de donner à ses voisins matière à parler. « Bonjour Capucine, moi aussi je suis ravi de te voir. J'peux entrer ?» Elle se doutait bien qu'il risquait fortement de lui demander de rentre, et elle se contenta de soupirer ne laissant rien apparaître. Elle croisa les bras en le regardant avant de se décaler légèrement pour le laisser entrer chez elle. Elle décida juste de ne pas répondre à ce qu'il lui avait dit quelques secondes plus tôt, histoire de lui faire comprendre que le plaisir n'était pas partagé. Cappie ferma la porte derrière le jeune homme et ne perdit pas une seconde avant de lui reposer la même question. « C'est pas que ça m'amuse de me répéter mais je peux savoir ce que tu fais ici ? » Elle voulait vraiment savoir la raison de sa venue chez elle. Parce que s'il était là, ce n'était sans doute pas anodin et puis il n'avait pas l'air décidé à partir.« Parce que si c'est pour m'annoncer que tu quittes encore la ville, un mot comme la dernière fois fera l'affaire... » Elle savait plus que bien que c'était une petite pique gratuite mais elle n'avait pas envie de lui montrer que son départ l'avait touchée et avec les hormones ça n'aidait pas.

you will always be the one.

Elle me reposait exactement la question, apparemment ma visite pour elle était une vrai surprise, elle avait peut-être oublié qu'on avait couchés ensemble et que depuis elle m'évitais. Je dis bien peut-être parce que j'en doute en fait. Mais bon il fallait voir le point positif des choses, il était entré et c'est absolument tout ce qui comptait. Au moins il n'aurait pas à rester sous la pluie, parce qu'elle n'allait pas tarder à tomber, donc il serait à l'abri et au chaud, et surtout face à Capucine. « Je crois que tu m'évites, on est adultes, je pense qu'il faut qu'on parle de.. tu sais bien quoi. » Mais avant qu'il puisse lui dire, elle lui avait lancé sa pique à la tronche, concernant son départ avant, il y a des années de ça. Elle pouvait être dure et froide quand elle le voulait, et il comprenait sa douleur, et son envie d'être fermée face à lui, pour ne pas retomber, pour ne pas rechuter dans ses bras, cependant, je n'étais pas du genre à laisser tomber quand j'ai une idée en tête, et une fois qu'elle eu fini d'être méchante, je pouvais lui avouer. Il était debout devant la porte, toujours prêt à se faire jeter, mais aussi prêt à rester là le temps qu'il faudra, pour qu'elle accepte de lui parler. Pour qu'ils puissent enfin avoir une vraie discussion, parce que la dernière fois c'était plutôt : ferme là et embrasse-moi, idiot. Et encore, idiot c'est trop affectueux.

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Let's face the music.

« Je crois que tu m'évites, on est adultes, je pense qu'il faut qu'on parle de.. tu sais bien quoi.» Bah ça il l'avait deviné tout seul ou bien quelqu'un l'avait aidé ? Pas le fait qu'ils aient couchés ensembles. Bien loin de là, elle en avait elle même encore le souvenir en elle, mais bon elle n'allait pas lui en parler de suite non plus. Non Cappie parlait plus du fait qu'elle avait pris le plus grand soin pour l'éviter et puis ce n'est pas comme si elle s'en était fortement caché non plus. Elle avait juste fait en sorte d'éviter tout les endroits qu'il avait l'habitude de fréquenter et pris le plus grand soin à ne pas répondre à ses appels. Donc il ne fallait pas non plus être devin pour savoir ce qu'elle faisait. En attendant, il fallait croire que le jeune homme lui n'était pas décidé à la laisser l'éviter vu qu'il se trouvait chez elle. « C'est simple, on a bu, on a fait une erreur, pas besoin d'en parler et puis comme ça on peut passer à autre chose. » Cappie savait très bien qu'en disant ça, elle n'était pas très honnête si on prenait en compte le bébé mais bon elle n'était même pas sûre de pouvoir avoir une vraie conversation avec Sam, elle n'allait sûrement pas lui parler de bébé.« Bien... » Finit-elle par dire en voyant l'air entêté de Samaël. Et dire que les gens la trouvait têtue, elle ne savait pas si entre elle et lui, lequel était vraiment le plus têtu. En attendant il n'avait pas l'air décidé à partir autant qu'ils "discutent" « Puisque tu veux tant parler, vas-y parles donc. »Capucine soupira doucement avant de croiser ses bras et de prendre la direction du salon. Si seulement elle avait su quelles seraient les conséquences, elle aurait fait en sorte de ne jamais aller à cette soirée, mais bon ce qu'était fait était fait, personne ne pouvait revenir dessus.

you will always be the one.

Elle était sarcastique, ça oui, on a bu, on a fait une erreur, elle ne parle que d'elle, pour Samaël ce n'était pas une erreur, c'était une bénédiction, un bonheur, une chance de pouvoir à nouveau la toucher, à nouveau l'embrasser, être avec elle, partager un moment tendre et délicieux sans cris, sans disputes, sans méchanceté. Mais parfois il avais du mal à lui faire face, il aurait aimé partir, lui claquer la porte en sortant, qu'elle aille se faire, mais ça lui ferait plaisir, et il ne ferait que fuir encore. Et il ne voulait plus partir. Plus jamais, il voulais être près d'elle à chaque moment, la mettre enceinte et avoir un tas d'enfants avec Capucine. L'épouser, la rendre heureuse et lui montrer qu'elle peut à nouveau lui faire confiance, mais ce n'était pas gagné. Elle lui en voulait à mort, et il n'était pas sûr d'obtenir son pardon un jour. « Capucine, je.. Je suis désolé d'être parti, de t'avoir abandonnée. Je.. J'aurais pas du le faire comme ça, ni le faire tout court en fait. Mais je suis con. Je voulais que tu le saches, qu'un jour tu puisses me pardonner, même si je sais que ça prendra du temps, ou que ça n'arrivera jamais. » Il pourrait lui expliquer la raison de son départ, elle comprendrait peut-être, bien qu'il en doute, elle lui en voudrait encore plus de ne pas lui avoir dit, de ne pas avoir voulu surmonter ça avec elle. Cela n'arrangerait sûrement pas les choses, mais bon, il faudrait bien lui dire un jour, surtout que ça la concerne un peu, après tout. Mais bon, au pire, il allait se prendre une gifle en pleine figure, mais au moins il lui aurait dit, il serait débarrassé de ce poids. « Si je suis parti Capucine, c'est qu'au bout de 4 ans, je voulais qu'on ai un enfant, alors on a essayé, enfin je pense que c'est ce que l'on a fait, mais peut-être que tu te protégeais et que je n'ai rien vu alors j'ai fait des tests, et j'ai appris que.. Que j'étais stérile. Et ça m'a mis un coup, que j'ai fuis, je ne pouvais pas fonder de famille avec toi.. Alors je me suis dit que.. » Il valait mieux fuir, pensais-je. Voilà ce que je me suis dit. Que jamais on pourrait avoir d'enfant alors j'étais bon pour la rendre malheureuse, sauf si elle n'en voulait pas, mais au bout de 4 ans, je pensais qu'on était capable de sauter le pas. Mais pour ça, il ne faut pas être stérile, pensais-je avec sarcasme. Et voilà, il avait vidé son sac.

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Capucine ouvrit sa bouche pour lui répondre puis la referma aussitôt. Que pouvait-elle vraiment lui répondre ? Ce n'était pas comme si elle pouvait lui dire que si elle lui pardonnait son départ et que ça ne lui avait absolument rien car si elle faisait ça, cela signifiait qu'elle serait en train de mentir. Elle avait passé des nuits à pleurer et à se demander s'il était vraiment parti sans même le lui dire en face et le voir en face d'elle lui rappelait tout ces souvenirs et ce n'était pas comme si elle pouvait oublier quoi que ce soit et faire comme si de rien n'était et qu'elle avait tout oublié. « Je... » Commença la jeune brune avant de se taire. Elle regarda Samaël ne sachant pas quoi répondre sans lui montrer à quel point il l'avait vraiment blessé. Lui répondre comme elle le faisait, assez sèchement était tout simplement un bon moyen de se protéger mais en même temps, devant le jeune homme elle avait la capacité de perdre les moyens sans pouvoir faire grande chose. Elle soupira doucement. Autant finir avec cette discussion une bonne fois pour toute et pourtant elle avait beau le penser, le faire était autre chose. « Et pourtant tu l'as fait. T'es parti en laissant tout derrière toi. T'es parti comme si ce qu'on avait n'était pas important, comme si moi je n'étais pas importante pour toi. Donc que veux-tu que je te dise, c'est pas comme si on pouvait oublier les dernières années où t'es parti.... Je sais même pas ce que tu veux que je te dise, je ne sais même pas quoi dire.... » Et c'était bien vrai. Elle ne savait pas quoi dire ou non. Lui sauter dessus comme si de rien n'était, était bien sûr hors de question. Oublier tout et reprendre où ils l'avaient laisser n'était absolument pas envisageable et bien qu'elle lui en veuille, elle savait qu'elle avait besoin de Samaël dans sa vie mais lui pardonner sur le champs était quelque chose qu'elle ne pouvait pas faire. Du moins pas maintenant dans tous les cas. Alors elle l'écouta parler, sans rien rajouter, et de toute façon, elle n'en eu pas le temps puisque Samaël pris une nouvelle fois la parole. « Stérile ? » Il se moquait d'elle n'est-ce pas ? Ça ne pouvait pas être la véritable raison pour laquelle il était parti, si ? Parce que l'enfant qu'elle portait, c'était bel et bien le sien. Ça devait juste être une bonne blague, certes pas marrante, mais une blague quand même qu'il souhaitait sans doute lui faire parce que c'était la seule raison qu'elle voyait à son explication. Du coup elle le regarda comme si une deuxième tête venait de lui pousser avant de secouer la tête. Peut-être qu'ouvrir la porte n'était pas une si bonne idée tout compte fait. « Si t'es aussi stérile que tu le dis comment tu expliques le fait que... » Et elle s'arrêta vite avant de finir par dire ce qu'elle comptait lui dire. Il parlait tout juste, elle n'avait pas forcément envie de lui dire qu'elle était enceinte et puis franchement, ce n'est pas parce qu'ils allaient avoir un enfant que ça allait changer quoi que ce soit entre eux.

you will always be the one.

Samaël attendait, elle ouvrait la bouche, puis la fermait, pour l'ouvrir à nouveau mais rien ne sortait. Elle devait être surprise, ne devait pas s'attendre à des excuses, et puis de toute manière le mal était fait, il l'avait quitté, il l'avait abandonné, ce n'est pas en revenant avec son lot de pardons que tout va changer. Rien ne changera plus, pas avec des excuses en tout, il l'avait bien compris. Mais il ne savait pas si il devait la reconquérir, peut-être qu'elle voulait qu'il la laisse tranquille. Il l'écouta quand les mots sortirent enfin. Elle ne savait pas quoi lui dire, elle était abasourdie peut-être, là encore, il ne savait plus trop quoi penser. « Ne dis rien, ce n'est pas à toi de dire quelque chose. Je suis parti et je t'ai expliqué pourquoi. Pour moi tu comptais, mais ne pas pouvoir être père un jour, j'me suis dit qu'il fallait te laisser vivre ta vie, que tu sois heureuse, et j'ai pas su quoi te dire alors j'suis parti en catimini, me disant que ça nous ferait moins de mal, mais aujourd'hui, je pense que ce n'était pas le bon moyen. » Mais sa surprise fut encore plus grande quand elle répéta le mot "stérile", comme elle pensait que c'était un gros mensonge, comme si elle croyait qu'il venait d'inventer cette excuse. Et pourtant, les examens sont formels, et Samaël ne pensait pas qu'une erreur soit possible, pour lui c'était une science absolu, si on vous déclare stérile, alors vous l'êtes, même si parfois il s'avère que les tests sont corrompus et échangés. Il avait réagit au quart de tour en voyant les résultats, sans trop réfléchir, se disant que ça vie était foutu. Capucine reprit la parole, elle était énervée, elle avait vite commencé, mais elle s'arrêta avant de dire la fin de sa phrase comme si c'était une chose à taire. Samaël était un peu lent et il ne pensais pas une seconde qu'elle puisse être enceinte, puisque pour lui c'était une impossibilité, confirmée par un bout de papier. « Le fait que ? Tu ne me crois pas c'est ça ? Tu penses que je l'invente là tout de suite pour te faire pitié ou je ne sais quoi ? » Samaël à l'action, comme toujours à réagir au quart de tour. Il attrapa son portefeuille et tira la lettre qui approuver sa stérilité à 100%. Et en la sortant, il fit tomber une photo, pliée, abîmée, un peu déchirée aussi. C'était une photo deux, une des premières qu'ils avaient faites. Il faisait une grimace, et elle un grand sourire. Ils étaient beaux, comme un jeune couple, adorable, et leur regard débordaient d'amour. Il se baissa pour la reprendre, en espérant qu'elle ne l'ai pas remarqué. Quoique si elle l'avait vu, elle aurait su qu'il avait toujours pensé à elle, mais cela pourrait l’énerver d'avantage. Et il ne voulait pas tenter de l'amadouer par les sentiments, c'était faible.

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Cappie soupira. Elle avait attendu toutes ses années pour avoir des explications sur le départ inattendu de son ancien petit-ami et aujourd'hui elle ne savait pas si elle avait envie de les entendre ou non. Elle avait juste envie de faire un retour en arrière et de ne pas avoir ouvert cette porte. Continuer à ignorer Samaël comme elle l'avait fait depuis son retour et surtout depuis qu'elle avait ouvert la porte mais bon c'était déjà trop tard pour revenir sur ce qu'elle avait fait. La jeune brune avait mis tellement d'énergie à tout faire pour oublier Samaël durant les dernières années de sa vie que de l'avoir en face d'elle maintenant lui montrait juste qu'elle n'avait pas vraiment réussit à le faire sortir de sa vie. « Et tu t'es dis que tu pouvais partir sans rien me dire. T'as pris une décision qui touchait nos deux vies. Si tu penses que parce que tu ne peux pas avoir d'enfant j'aurais mit fin à notre relation signifie que tu me connaissait pas aussi bien que j'aurais pu le penser. De toute façon ce n'est pas comme si on peut revenir dessus. Je ne sais même pas si à l'heure actuelle on peut essayer d'être même amis, avec un peu de chance tu décideras peut-être de partir au prochain problème et je n'ai pas envie de vivre ça deux fois de suite. » Et c'était bien ça le problème à l'instant présent. Elle ne savait pas si elle pourrait lui faire confiance à l'avenir, et dire qu'ils allaient être parent dans quelques mois sans même que le jeune homme ne le sache. Elle doutait fortement qu'elle arriverait encore à croire ce que le jeune homme pourrait bien lui dire par la suite et pourtant une partie d'elle avait envie de croire qu'il était vraiment là pour rester, qu'il pourrait peut-être encore vivre quelque chose mais elle en doutait fortement. Cappie savait très bien que les sentiments qu'elle avait enfouit en elle était bien là, mais c'était une route qu'elle n'avait pas envie d'entreprendre une nouvelle fois, du moins pas maintenant. Ce n'était pas comme s'ils pouvaient tout effacer et tout recommencer à la minute. Bien trop de temps était passé depuis. Alors elle l'écouta parler, de cette pseudo stérilité. Pseudo parce qu'elle n'y croyait pas, surtout vu son état mais en même temps Samaël avait l'air tellement sincère qu'elle ne savait pas quoi faire ou quoi croire. Elle le regarda sortir une lettre mais ne pris même pas le temps de la prendre son regard étant attiré par une des photos qui venait de tomber du portefeuille de Samaël. Le fait qu'il est une photo d'eux deux l'étonna énormément, mais elle n'avait pas le temps de se laisser submerger par les émotions sans compter que ces hormones étaient en ébullition. Elle secoua la tête avant de lui répondre, ou plutôt de lui crier légèrement dessus. « Je suis enceinte ! » Elle n'avait pas voulu le sortir comme ça. En fait, elle ne voulait pas le sortir du tout mais entre son caractère et les hormones qui faisaient leur travail, elle avait fini par le lui dire. « Je suis enceinte » Répéta-t-elle tout doucement avant de continuer. « Alors excuses-moi si j'ai du mal à te croire mais je suis enceinte. Tu sais cette nuit dont tu veux t'en parler, voilà les conséquences. Donc félicitation, tu n'es pas stérile. »Elle avait fini sa phrase de manière ironique mais en même temps, que pouvait-elle faire d'autre ? Il lui parlait de stérilité alors qu'elle était enceinte, et elle n'était sûrement pas la vierge marie pour faire un enfant toute seule.

you will always be the one.

Il écoutait Cappie, elle était toujours aussi dure et froide dans ses paroles, lui suggérant de partir. Samaël compris que ce n'était pas le bon moment, mais ce ne serait jamais le bon moment, elle lui en voudrait toujours et plus il aurait attendu, plus le moment aurait été pire. Là il n'en pouvait plus, il devait lui dire, il devait lui montrer qu'il était désolée, bien que ces petits mots ne changeaient rien fondamentalement à ses actes. Ce qu'il avait fait été lâche et il ne pouvait rien faire pour revenir en arrière, et de toute façon, il serait capable de refaire la même erreur. « Je n'ai jamais dis que tu me quitterais, tu ne l'aurais pas fait, mais je ne voulais pas te rendre malheureuse, j'ai été égoïste et j'ai mal agis, c'est tout. C'est fait et on ne peut plus rien y faire. Pourquoi partir encore ? J'suis stérile, il peut rien arriver de pire. » Enceinte. Elle était enceinte, enfin c'est ce qu'elle venait de lui dire et par trois fois. Histoire de bien lui faire comprendre, pas juste, "tiens j'vais lui dire que je suis enceinte, pour le faire baliser" la répétition des mots avaient une signification, mais Samaël la refusait et il agita le papier sous ses yeux. « Capucine, c'est impossible, tu vois aussi bien que moi le mot stérile marqué en gros ! » Samaël n'aimait pas d'ailleurs qu'il soit marqué en aussi gros, cela lui donnait l'impression d'être une défaillance de la société, ce qu'il était après tout, parce qu'il ne pouvait pas être père, bien que Capucine lui affirme le contraire. Il ne pouvait y croire, c'était trop absurde, mais pourquoi elle lui mentirait ? Le blesser parce qu'il avoue sa faiblesse ? Ce n'est pas son genre. Il hocahit tête, continuant de dire non, ce n'est pas possible. Il ne pouvait y croire.